Terrot et l'ARBRACAM dans BINGBANG
Le magazine BINGBANG évoque Terrot et l'ARBRACAM dans une interview, page 32.
"ET PUIS il y a sa passion, les motos dijonnaises. Les TerroT, surtout. "Les usines TerroT ont fait vivre mes parents. Les gars qui partaient à l’usine s’arrêtaient le matin à la charcuterie. Ils achetaient le pain, le casse-croûte, le journal. Cinq ou six commerces gravitaient autour de cette industrie."
En 1962, la marque, célèbre dans le monde entier, s’éteint brutalement, mais Patrick est de ceux qui préservent le souvenir de ces années et en sauvent le patrimoine.
AVEC SON CLUB, l'Arbracam, il souhaite reconvertir le bel immeuble rescapé en Musée Terrot. Une puissante attraction touristique "avec un atelier de restauration ou les jeunes des lycées techniques pourraient travailler des bouts de ferraille qui ne ressemblent à rien et en faire des pignons de boite de vitesse de 500. Un "véritable projet pédagogique."
TERROT représentait sur ses affiches publicitaires beaucoup de femmes pilotes. La moto classique est très conviviale, sans le côté agressif des motos modernes. Si, en 1968, Patrick roulait en cyclos sport italiens, aujourd’hui, lorsqu’il s’arrête dans un village avec sa BMW, "les gens reconnaissent le modèle des films de Lautner, celui qui escortait de Gaulle."
Courses, balades en motos anciennes, expositions, bourses d’occasion : tous les événements de la moto burgonde sont sur www.arbracam.org . On y trouve même plus de 5000 plans d'usine Terrot à télécharger.
À lire : TerroT & Magnat-Debon : "Histoire d’une aventure humaine et industrielle", Bernard Salvat - Editions EBS - 2004"